Comme une aube annoncée

comme un pas qui s’ouvre

mon rêve, sans bruit, s’approche du réel.

Comme un sommeil qui s’entraîne au réveil,

il prolonge et ouvre la voie aux possibles.

Un horizon naît et s’étend

sous mon regard crédule et conciliant

d’éternelle irrésolue.

Le rêve s’engouffre dans le murmure de ma pensée

et dévoile les désirs enfouis,

les bonheurs improbables.

Il invente une mémoire,

s’éprend de chaque instant de beauté.

Echappée de mon sort, de mes combats

et de la pesanteur, je m’absente.

20 juillet 2002chutjereve