Comme une aube annoncée
comme un pas qui s’ouvre
mon rêve, sans bruit, s’approche du réel.
Comme un sommeil qui s’entraîne au réveil,
il prolonge et ouvre la voie aux possibles.
Un horizon naît et s’étend
sous mon regard crédule et conciliant
d’éternelle irrésolue.
Le rêve s’engouffre dans le murmure de ma pensée
et dévoile les désirs enfouis,
les bonheurs improbables.
Il invente une mémoire,
s’éprend de chaque instant de beauté.
Echappée de mon sort, de mes combats
et de la pesanteur, je m’absente.